Български език за чужденци

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zornica
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Български език за чужденци

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Cours de langue bulgare - Adultes
(toutes origines)

Canadian-Bulgarian Culture Centre Zornica, 6767 CDN, et.6, of 693.3, H3S 2T6

Pourquoi avez-vous décidé d’apprendre le bulgare?

M. Jonathan Kotcheff :
Tout d’abord, j’aimerais mentionner que mes grands-parents paternels ont immigré au Canada de la Bulgarie vers la fin des années 1920. Mon père est né ici et parlait en bulgare avec ses parents à la maison. Ma mère est canadienne de septième génération. Par conséquent, mon frère et moi n’avons pas eu beaucoup de contact avec la langue bulgare pendant notre enfance – seulement les jurons (que mon père nous lançait quand il se fâchait contre nous!) et quelques superbes proverbes : « Всяко зло за добро » (« À quelque chose malheur est bon » et mon préféré, « Сто тояги на чужд гръб са малко » (« Cent coups de fouet sur le dos d’un autre sont peu »). Deuxièmement, je suis traducteur de profession et j’ai toujours eu un vif intérêt pour les langues étrangères. Ainsi, il était inévitable que j’aurais un jour le désir de découvrir mes racines et d’apprendre le bulgare. En effet, j’apprends la langue depuis à peu près cinq ans déjà, au début comme autodidacte et ensuite avec une professeure privée (que j’ai trouvée grâce au journal Zornica!). Aujourd’hui, je connais le bulgare assez bien, mais je suis loin d’être expert. Je suis donc content de pouvoir suivre des cours à l’École bulgare avec d’autres gens qui partagent ma passion pour la langue!

Recommanderiez-vous aux amateurs de langues d’apprendre le bulgare? Si oui, pourquoi?

M. Jonathan Kotcheff :
Outre le bulgare, je parle quatre langues : l’anglais (ma langue maternelle), le français, l’italien et l’espagnol. Et bien que je les apprécie toutes, il faut dire que le bulgare est celle qui m’apporte le plus de satisfaction en tant que linguiste amateur. La langue est tellement précise. Quand j’ai commencé, je n’en revenais pas qu’il fallait utiliser un autre verbe, souvent avec des terminaisons complètement différentes, pour l’unique raison que l’action est complète ou incomplète. Ou encore, quand on raconte un fait que quelqu’un d’autre nous a communiqué, il faut utiliser un mode spécial de narration. Et il y a trop de préfixes! J’ai toujours de la difficulté à distinguer entre les verbes пускам (laisser), напускам (quitter), изпускам (râter), впускам (accourir), пропускам (négliger), препускам (galoper), et ainsi de suite. Bref, l’apprentissage de la langue bulgare représente un grand défi, mais la récompense est tout aussi grande quand on arrive à la parler correctement. De plus, pour les étudiants de langues, le bulgare ouvre la porte au grand monde slave. Doté d’une bonne connaissance du bulgare, on peut comprendre le serbo-croate, le macédonien et d’autres langues apparentées, comme le russe. Il faut mentionner aussi la riche littérature bulgare, dont la plupart des œuvres n’ont jamais été traduites en langues étrangères. Dans mes cours, j’ai eu le plaisir de découvrir les plus importants auteurs de ce pays, tels que Aleko Konstantinov, Stanislav Stratiev et Yordan Yovkov. Et maintenant je peux enfin lire le recueil de contes de Hitar Petar (Pierre le Malin) que mon grand-père m’a donné en cadeau quand j’étais petit! Mais avant tout, l’apprentissage du bulgare me permet de parler aux Bulgares. Et cela représente une grande richesse pour moi. J’ai des cousins à Sofia, Plovdiv et Varna que j’ai rencontrés pour la première fois il y a presque quatre ans, lors de mon premier voyage en Bulgarie avec mon père. Certains d’entre eux ne parlent pas un mot d’anglais, donc mes connaissances en bulgare furent essentielles, et sans elles il aurait été beaucoup plus difficile de mieux se connaître.
En fait, grâce aux nouvelles technologies comme le courriel, Skype et Facebook, il est très facile de correspondre avec mes cousins bulgares et de garder le contact avec eux. Et cela est très précieux.

Quelle est votre impression des Bulgares?

M. Jonathan Kotcheff :
On entend souvent dire que les Bulgares sont plus chaleureux que les Nord-Américains.
Je suis tout à fait d’accord.
Par exemple, quand je croise des Bulgares par hasard dans la rue (ce qui arrive assez rarement!), je n’hésite jamais à pratiquer mon bulgare avec eux, sans craindre qu’ils me regardent comme un fou! Et quand j’étais en Bulgarie, l’hospitalité apparemment sans limite de ma famille m’a beaucoup impressionnée. Je suis également impressionné par les Bulgares que j’ai connus ici au Canada. Ce sont de gens très talentueux, cultivés et instruits. C’est bien dommage que tant d’entre eux n’arrivent pas à trouver d’emplois intéressants, dignes de leurs compétences. À mon avis, le problème c’est que la Bulgarie est un pays complètement inconnu ici. Par conséquent, il est très facile pour les gens de tomber dans les mauvais stéréotypes. Par exemple, je me souviens d’une scène dans le film Les invasions barbares. Une jolie infirmière arrive dans la chambre de Rémi Girard, se présente en anglais, puis dit: « I am from Bulgaria. »
Et pour le public, on sous-entendait que cette « infirmière » offrait d’autres services. Il est bien connu que là où il y a ignorance, il y a discrimination. Ainsi, en tant que traducteur, j’espère un jour pouvoir traduire de la littérature bulgare pour que les gens puissent découvrir que la Bulgarie offre beaucoup plus que le peu qu’on connaît d’elle à l’étranger.

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